BLACK


TITRES
- Contact
- Nymphe orbitale
- Héroïne atomique
- Le soupir des damnés

PLANCHES GRAPHIQUES
Multi impressions, monotypes, écritures
16 exemplaires 24x30cm
« Porté par un souffle vers des sphères éthèrées, l’âme se délie, s’élève, vibre dans l’immensité. »

VISUELS
Maquettes / Objets
Sculptures

PEINTURE
Technique mixte


MOUVEMENTS
Danse / Performance

RYTHME
Dessins / Gestes

LECTURE
Préambule
"Lamartine"
Nymphe orbitale
texte
Quand le souffle divin qui flotte sur le monde,
S’arrête sur mon âme ouverte au moindre vent,
Et la fait tout à coup frissonner comme une onde,
Où le cygne s’abat dans un cercle mouvant !
Quand mon regard se plonge au rayonnant abîme,
Où luisent ces trésors du riche firmament,
Ces perles de la nuit que son souffle ranime,
Des sentiers du Seigneur innombrable ornement !
Quand d’un ciel de printemps l’aurore qui ruisselle,
Se brise et rejaillit en gerbes de chaleur,
Que chaque atome d’air roule son étincelle,
Et que tout sous mes pas devient lumière ou fleur !
Quand tout chante ou gazouille, ou roucoule ou bourdonne,
Que d’immortalité tout semble se nourrir,
Et que l’homme, ébloui de cet air qui rayonne,
Croit qu’un jour si vivant ne pourra plus mourir !
Quand je roule en mon sein mille pensées sublimes,
Et que mon faible esprit, ne pouvant les porter,
S’arrête en frissonnant sur les derniers abîmes,
Et, faute d’un appui, va s’y précipiter !
"C'est pas clair"
Héroïne atomique
texte
D’une prière du père à la mère dans les chères.
J’capte pas ta prière, c’est pas clair,
J’capte pas ta prière, à l’envers,
Tout les bip-bip sont au vert, laisser faire, Lucifer
Verts, chères mères, les bipeurs sont dans l’air,
Erre, faire, fer forgé du cimetière,
De ta terre, d’une terre à l’enfer.
Tu pensais choisir ton chemin,
Allez à droite c’est pas bien,
Tu sais bien, tu sais faire.
Tu t’en bas les couilles, t’es un ange… (fuck news)
Qui engrange, qui en mange.
Tous les bip-bip de la terre, laisser faire, mortifère,
Clair, chers pères, chers amis d’une chimère ,
De la terre, d’une terre éphémère.
Tu pensais choisir ton destin
Aller à gauche c’est la fin
Tu sais bien, tu sais plaire.
Purgament, jujatoir, c’est trop tard,
C’est trop fin, c’est beau, c’est trop chaud.
Vous vivrez l’enfer dans vos chairs,
Tous les bip-bip à l’envers,
De la mer à la terre,
C’est trop clair,
Laisser faire,
Lucifer.