WHITE

TITRES

  1. Le cri des sirènes
  2. IA. pour demain
  3. Au loin tu t’éffaces
  4. La prochaine danse

PLANCHES GRAPHIQUES

Multi impressions, monotypes, écritures

16 planches: 24x30cm

 

 

«Les lambeaux qui nous constituent, présents ou remémorés, nous tentons en vain de les assembler, ça fuit pourtant de toutes parts…»

VISUELS

Maquettes / Objets

Sculptures

PHOTOGRAPHIE

 

« S’extraire, se défaire,

Sur le fil, une pensée subtile. »

 

PEINTURE

Technique mixte

MOUVEMENTS

Danse / Performance

RYTHME

Dessins / Gestes

POÉSIE

Préambule

"Amour"

Au loin tu t’effaces

texte

S’effacer dans le murmure du matin,

Les feuilles chuchotent des secrets d’hier,

Sans toi,

J’apprécie ce silence qui s’étire, doux.

Ces couleurs pâles qui s’effacent en souvenirs,

Regarder comment le soleil peint l’horizon,

Sans toi,

Chaque instant un éveil, une lueur à saisir,

Accueillir, sans pâlir.

Sans toi,

Invisible désir,

Essayer, deviner, rêver …

Mon amour

 

"Vibrato sur une terre"

La prochaine danse

texte

Au plus profond de nos corps, un courant d’air chaud,

Un lien qui nous tient, aux racines profondes,

Une lumière que nous cherchons, un rayonnement utile,

Une danse que nous devons faire, pour nous élever, lâcher prise.

 

Dans la chair qui nous porte, une membrane poreuse,

Une lance qui nous garde, d’une pensée malheureuse,

Pour couper, trouer, sans efforts,

Une ascension que nous devons faire, pour conjurer le sort.

 

Cette force qui nous gagne, d’une vérité lumineuse,

Éclaircit ce mystère, d’une planète rieuse,

Funambules, résistants, au-dessus des ombres,

Un tourbillon inspiré, pour espérer encore.

 

Dans ce monde crépusculaire, où la terreur se joue,

Nos mains se rapprochent, se touchent,

Inventent un chemin, inspirant, si fort,

En silence, où la passion se moque de la mort.

 

Un pas, une valse, de grâce et d’équilibre,

Décidés, nous virevoltons, élancés, nous choisissons,

De nous élever, encore et encore, de rêver,

En silence, quand la voix des anges est si puissante.

 

À chaque pas, une ondulation, un frisson,

À travers nous un sentiment limpide,

Comme si les cieux eux-mêmes,

Étaient descendus, pour combler le vide.

« Sous la glace, tu t’effaces, face »

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